Il se peut que je vienne te prendre
En oubliant le goût des années à t’attendre
Il se peut que je vienne quand même
Même en fermant les yeux, que tu restes la même
Mais il se peut que je perde mémoire
Que je ne me noie plus dans l’eau de tes miroirs
Comme il se peut que je garde le doute
De ce qui nous partage et je t’aime sans doute
Il se peut que les mots du silence
S’impriment dans nos yeux et que tout recommence
Il se peut que la faim de nos ventres
Nous fasse partager le vide qui nous rentre
Mais il se peut que viennent les images
D’un homme qui se plante au milieu de sa cage
Comme il se peut que vienne l’habitude
Des gestes répétés, des jours de lassitude
Il se peut que les années te rident
Mais que je dorme encore entre tes eaux limpides
Il se peut qu’aux brèches de tes lèvres
Notre haleine se mêle et me donne la fièvre
Mais il se peut que vienne la faiblesse
La peur de cette écharde qui nous taille et nous blesse
Que de s’endormir nus dans un coton d’éther
Je pense à toi les yeux ouverts
Mais il se peut que vienne la faiblesse
La peur de cette écharde qui nous taille et nous blesse
Que de s’endormir nus dans un coton d’éther
Je pense à toi les yeux ouverts
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Variétés - Infos |
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Interprète : Peter LORNE | Compositeur : Peter LORNE | |
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Fiche ajoutée par doludo.
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